BD : KGB
Parlons d'une série récente, paru dans une nouvelle maison d'édition, "Quadrant Solaire", filiale de "Soleil".
Cet éditeur est prometteur, car dirigée par deux grands talents du monde de la BD, Denis Bajram (Universal War One) et Valérie Mangin (Le fléau des Dieux).
Novatrice, la ligne éditoriale adoptée par Quadrant Solaire est très intéressante. Penchons-nous sur la série KGB - T1 - Les démons du Kremlin.
Au dessin et à la colorisation, Kerfriden Malo, et au scénario Mangin Valérie.
L'histoire :
Février 1961. Les étoiles rouges luisent sinistrement au sommet des tours du Kremlin. Dans les palais, les apparatchiks s’affairent sans percevoir le terrible danger qui les menace. Car les blockhaus souterrains de Staline recèlent encore bien des secrets terrifiants. Certains disent même qu’ils abritent des démons assoiffés de sang... de sang communiste.
Tout cela, Leonid Brejnev n’y croit pas, enfin jusqu’à cet attentat diabolique où il manque de mourir noyé sous les déluges d’hémoglobine de son agresseur ! Et ce n’est que le début : un à un, des humains monstrueux attaquent tous les dirigeants de l’URSS.
Les monstres sont des anciens du KGB. Leurs camarades, les agents Ava et Dimitri, devront prouver leur innocence en découvrant qui se cache derrière ce complot. Chelepine, le chef du KGB, l’exige ! Devraient-ils tous y laisser la vie ou la raison, ils doivent chasser les démons du Kremlin.
Vous l'aurez relevé, il est rare qu'une BD s'intéresse au thème de la guerre froide, et encore moins en le mâtinant de fantastique. Voilà qui l'a rend d'autant plus intéressante, à moins que le thème vous rebute.
Valérie Mangin nous délivre un scénario complexe, associant des éléments réels à de la pure fiction. On baigne complètement dans l'ambiance qu'il pouvait y avoir à l'époque, et les protagonistes ayant réellement existé, ça facilite l'entrée dans l'histoire. Attention, c'est assez alambiqué comme scénario, il faut parfois s'accrocher. Et les dialogues, qui sont pour moi le gros point noir de l'album car frisant parfois le ridicule, n'aide pas à suivre de façon sereine la densité du récit.
Le dessin de Monsieur Kerfriden m'a moyennement plu. Je ne suis pas très enthousiaste à cause d'une colorisation fadasse (le vert des sous-terrains...), mais bon, passons outre et gardons la réussite de l'ambiance glauque et d'un trait assez détaillé. Il y a néanmoins une marge de progrès importante.
Un sentiment mi-figue mi-raisin pour cette série qui peu s'améliorer en de nombreux points. Un album moyen, mais qui peu se transformer rapidement, dès le tome 2, en un bon album. Je précise que cette série est prévue en 5 tomes, il ne faut donc pas traîner pour l'améliorer !
Cet éditeur est prometteur, car dirigée par deux grands talents du monde de la BD, Denis Bajram (Universal War One) et Valérie Mangin (Le fléau des Dieux).
Novatrice, la ligne éditoriale adoptée par Quadrant Solaire est très intéressante. Penchons-nous sur la série KGB - T1 - Les démons du Kremlin.
Au dessin et à la colorisation, Kerfriden Malo, et au scénario Mangin Valérie.
L'histoire :
Février 1961. Les étoiles rouges luisent sinistrement au sommet des tours du Kremlin. Dans les palais, les apparatchiks s’affairent sans percevoir le terrible danger qui les menace. Car les blockhaus souterrains de Staline recèlent encore bien des secrets terrifiants. Certains disent même qu’ils abritent des démons assoiffés de sang... de sang communiste.
Tout cela, Leonid Brejnev n’y croit pas, enfin jusqu’à cet attentat diabolique où il manque de mourir noyé sous les déluges d’hémoglobine de son agresseur ! Et ce n’est que le début : un à un, des humains monstrueux attaquent tous les dirigeants de l’URSS.
Les monstres sont des anciens du KGB. Leurs camarades, les agents Ava et Dimitri, devront prouver leur innocence en découvrant qui se cache derrière ce complot. Chelepine, le chef du KGB, l’exige ! Devraient-ils tous y laisser la vie ou la raison, ils doivent chasser les démons du Kremlin.
Vous l'aurez relevé, il est rare qu'une BD s'intéresse au thème de la guerre froide, et encore moins en le mâtinant de fantastique. Voilà qui l'a rend d'autant plus intéressante, à moins que le thème vous rebute.
Valérie Mangin nous délivre un scénario complexe, associant des éléments réels à de la pure fiction. On baigne complètement dans l'ambiance qu'il pouvait y avoir à l'époque, et les protagonistes ayant réellement existé, ça facilite l'entrée dans l'histoire. Attention, c'est assez alambiqué comme scénario, il faut parfois s'accrocher. Et les dialogues, qui sont pour moi le gros point noir de l'album car frisant parfois le ridicule, n'aide pas à suivre de façon sereine la densité du récit.
Le dessin de Monsieur Kerfriden m'a moyennement plu. Je ne suis pas très enthousiaste à cause d'une colorisation fadasse (le vert des sous-terrains...), mais bon, passons outre et gardons la réussite de l'ambiance glauque et d'un trait assez détaillé. Il y a néanmoins une marge de progrès importante.
Un sentiment mi-figue mi-raisin pour cette série qui peu s'améliorer en de nombreux points. Un album moyen, mais qui peu se transformer rapidement, dès le tome 2, en un bon album. Je précise que cette série est prévue en 5 tomes, il ne faut donc pas traîner pour l'améliorer !